L’association MANA a rejoint le GROUPE SOS en juillet 2017. Avec environ 8 salariés permanents et des collaborateurs ponctuels, l’association s’engage pour l’accès à la santé des personnes migrantes. Après avoir débuté dans la prise en charge psychothérapeutique et la prévention auprès des personnes migrantes par la participation au dispositif spécifique de la consultation de médecine transculturelle, l’association MANA a diversifié ses missions. Elle œuvre aujourd’hui dans 3 domaines principaux.
Ce pôle rassemble des activités de soins, de prévention, de formation et de recherche. L’équipe soignante est pluridisciplinaire et les références méthodologiques sont issues des sciences humaines. Ses membres sont psychologues, anthropologues, interprètes, volontaires professionnels, artistes, psychomotriciennes, etc.
Ce pôle travaille en collaboration avec la consultation transculturelle du CHU de Bordeaux (Hôpital Saint-André et Maternité de Pellegrin). Des actions de soins et de prévention pour les populations migrantes complètent l’activité de consultations médicales transculturelles du CHU. Ils s'adressent aux adultes, aux jeunes et aux bébés :
Ce pôle s’est beaucoup développé ces dernières années. Il répond à des besoins mal couverts et en forte croissance des secteurs social et médical (plus de 5565 heures d’interprétariat ont été réalisées en 2016).
L’équipe des interprètes professionnels traduisent une quarantaine de langues vernaculaires : albanais, amharique, anglais (Afrique), arabe (Maghreb, Moyen-Orient), arménien, bulgare, turc, cambodgien, chinois, croate, dari, djakanke, espagnol, géorgien, grec, hongrois, indonésien, italien, kazakh, lingala, macédonien, mahorais, malgache, malinke, mongole, munukatuba, persan, polonais, portugais, romani, roumain, russe, sango, serbe, soussou, swahili, tamoul, turc, vietnamien, wolof…
Les interprètes sont disponibles pour intervenir pendant les consultations médicales, psychologiques, sociales et autres domaines (scolaires...). Les prestations sont proposées à de nombreuses structures : hôpitaux (CHU, hôpitaux psychiatriques…), CADA, mairies, CCAS, services du département, écoles, associations…
Fresque « La couleur de nos migrations » réalisée avec les séniors accompagnés par l'Ecole des Femmes.
Le pôle « L’école des femmes » développe des actions de médiation et prévention de la santé, en partenariat avec les institutions et les acteurs locaux (166 personnes accompagnées) sur le quartier « politique de la ville » des Aubiers, depuis 2002.
Il a comme mission la prévention, l’accès aux droits et la promotion de la santé des habitants du quartier des Aubiers, quartier « politique de la ville » qui est caractérisé par une grande diversité culturelle, avec une quarantaine de nationalités.
Depuis 2002, l’Ecole des Femmes développe des activités pour l’amélioration de la santé des habitants du quartier, spécifiquement à l’égard des femmes migrantes mais aussi, depuis 2015, auprès de seniors. L’équipe est composée d’une responsable, de deux médiatrices sanitaires, sociale et culturelle, d’une secrétaire et d’intervenants extérieurs : art-thérapeute, artiste plasticienne…
La démarche professionnelle de ce pôle s’enracine dans la démarche interculturelle, l’approche global de la santé et le développement du pouvoir d’agir des bénéficiaires.
Trois axes d’actions sont ainsi développés :
Le pôle s’est fixé pour mission l’amélioration de la santé des habitants du quartier, spécifiquement à l’égard des femmes migrantes. L’équipe de l’Ecole des femmes est composée d’une responsable, de deux médiatrices, d’une secrétaire et d’intervenants. Elle développe ses actions avec deux principaux objectifs :
L'Ecole des femmes propose :